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À la découverte des
Secoya d'Amazonie

De l'ethnologie à l'art,
les photographies d'un artiste méconnu

Portraits

Les Secoya se livrent tels quels dénués de tout artifice.

Ces portraits frappent par l'intensité des regards et traduisent une réelle complicité avec le photographe construit au fil des nombreux mois passés ensemble.

Hommes, femmes et enfants se peignent quotidiennement le visage, parfois tout le corps, avec des traits rouges à l’aide d’un fruit, le roucou, et avec des lignes noires grâce à une plante appelée génipa.

Ils portent des couronnes et des bijoux créés à partir de graines, d’os, de poils, de dents ou d’écailles, le tout amarré à l’aide de coton, de fibres et de résine.

photo_camera Découvrir les portraits

Vie de village

Les hommes se prélassent dans des hamacs, jouent de la flûte ou prennent de la poudre de coca pendant que les femmes râpent, tamisent, cuisinent des galettes de manioc, qui sont ensuite séchées sur le toit.

Les enfants manient avec adresse les jeux de ficelles, s’entraînent au lancer de harpon, jouent au football ou confectionnent des fléchettes pour sarbacane.

Le village se réunit pour réaliser collectivement certains travaux (comme par exemple la construction d’une maison ou la culture des jardins) : c’est la minga.

Souvent, ces temps de labeur sont suivis de fêtes. C"est l"occasion de se peindre le visage ou l"ensemble du corps et de porter parures de plumes et bijoux.

photo_camera Entrer dans le village

De main d’homme

Les hommes et les femmes pratiquent différents types d’artisanat qu’ils se répartissent en fonction de leur sexe.

Les hommes tissent des hamacs avec des fibres du palmier cumare, construisent des pirogues dans des troncs d’arbres, fabriquent des flûtes avec des tiges de canne à sucre, des couronnes de plume et pratiquent la peinture sur tissu ou la vannerie.

Quant aux femmes, elles se consacrent à la poterie ou à la couture.

photo_camera S'initier à l'artisanat

Au cœur de la forêt

Les Secoya pratiquent la culture sur brûlis, technique agricole qui consiste à brûler une terre pour fertiliser le sol grâce à la cendre produite.

Chaque homme défriche une parcelle de forêt pour y installer un nouveau jardin qui nourrira sa famille un an plus tard.

Ce jardin appelé « chacra » est cultivé par les femmes qui plantent des bananiers, du manioc, des ananas, de la canne à sucre…

L’homme y va le soir pour y cueillir les feuilles de coca. Situé parfois à 3 ou 4 h de marche du village, un abri leur permet d’y passer la nuit.

photo_camera Pénetrer dans la forêt

Au bord du fleuve

Le fleuve Putumayo est la source d’une richesse quotidiennement convoitée par les Secoya : les poissons.

Ils pêchent au harpon sur des pirogues ou en empoisonnant l’eau au moyen d’une plante appelée barbasco, toxique pour les poissons

Les hommes s’y baignent à l’aube tandis que les femmes viennent au milieu du jour laver leur linge ou leurs tubercules parmi les rires et les jeux des enfants.

C'est sur ce même fleuve que naviguent les commerçants colombiens pour vendre ou échanger leurs marchandises contre une peau de jaguar.

photo_camera Longer le fleuve